Comprendre que les espaces quadrillés t’avaient toujours procuré un apaisement. (Lucé, entre le 14 et le 20 Rue de la Résistance)
Étiquette : introspection
garages
Penser c’est comme au dedans : anguleux et emboîté. (Bourges, 9 Rue Honoré de Balzac)
pierre #2
Le gars que j’ai remplacé m’avait dit connaître le langage des pierres; il avait ajouté : «L’important c’est deviner celles qui te sont destinées.». (Saint-Jean-de-Braye, Boulevard John Fitzgerald Kennedy)
écheveau
Ça aussi qui est difficile dans ce boulot : croiser tous ces objets qui t’offrent image de toi-même. (Saint-Jean-de-Braye, 9 Rue Jean Jaurès)
fleurs
Interroger ces fleurs incertaines derrière leurs vitres dépolies; la réponse n’intéresse que soi. (Illiers-Combray, 2 Rue des Vierges)
plaine
Cette envie de fuir sans nulle part où; alors monter le chauffage et l’autoradio. (Vereaux, Chemin du Champ Raymond)
folie
Se dire «Bien sûr que la folie trouve place dans l’ordinaire.». (Semoy, 60 rue de la Folie)
disponible
Chaque jour croiser des panneaux comme celui-là; chaque fois comme une attirance : d’un lieu où devenir disponible dont on aurait besoin. (Châteaudun, 13 Avenue du Colonel Parsons)
chaise
Penser «Jamais tu n’aurais la force de t’asseoir sur cette chaise.»; songer comment l’espace est aussi miroir du vide. (Châteaudun, Avenue du Colonel Parsons)
accroupi
Un instant te dire que c’était peut-être toi qu’il attendait accroupi dans ce carrefour. (Descartes, Rue du Commerce)