Se demander ce qui reste d’une langue travaillée par le fric . (Châteauroux, 11 Rue Molière)
Catégorie : Indre
ici là-bas
Penser «Des villes nourries de tous les continents.». (Châteauroux, centre-ville)
fabricant
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «C’est un peu de toi qu’ils arrachent à chaque fois.» (Châteauroux, 18 Rue Diderot)
géométries
Ne jamais se lasser des géométries de la ville. (Châteauroux, 12 Rue Paul-Louis Courier)
maisons vides
Entrer dans des villes aux volets clos; penser pas «que la chaleur et les vacances»; se dire que c’est le vide qui gagne; ne pas se laisser envahir. (La Châtre, rue nationale)
château d’eau
Gamin avoir rêvé d’entrer dans un château d’eau; pensée fugace d’un engin de l’espace atterri là; sur le toit de la voiture et sous ton crâne la machine aux images. (La Châtre, rue nationale)
chantier
Il faudra repasser une fois le chantier achevé; penser «On gagne encore sur les champs»; penser «Pour quoi faire ?»; toujours à la périphérie et pour le neuf ceux qui écrivent. (Esvres-sur-Indre, angle rues Balzac et François Rabelais)
rue barrée
Il te reste des rues interdites ; en concevoir du regret ; et ressentir chaque fois une pointe de malaise : tous ces lieux en toi auxquels il t’a manqué l’accès. (Châteauroux, rue Honoré de Balzac)
novlangue
Les mots tournent dans ta tête sans rien accrocher que vague ; tu te dis : « C’est langue nouvelle et goût du vide. » ; certain que ton univers est celui des beautés basses.
littérature de gare
Retrouver l’expression « littérature de gare » ; puis te demander depuis combien d’années tu n’as pas déplié de cartes ; et quels livres à naître de toutes ces images que tu captes ; ce qu’ils diraient d’autre. (Châteauroux, devant la gare)