Se dire «Pelouse et clôture masquent vide et dénuement.». (Chanteau, lieu non nommé)
Étiquette : lotissements
folie
Se dire «Bien sûr que la folie trouve place dans l’ordinaire.». (Semoy, 60 rue de la Folie)
chaise
Penser «Jamais tu n’aurais la force de t’asseoir sur cette chaise.»; songer comment l’espace est aussi miroir du vide. (Châteaudun, Avenue du Colonel Parsons)
zone blanche
N’avoir parcouru qu’une partie de la rue; quant à identifier ce qui m’a empêché d’aller plus loin… (Saint-Jean-de-Braye, angle rue des Saules et rue des Peupliers)
idem
Penser «L’espace aussi s’annule dans l’uniforme.». (Fondettes, 9 et 10 rue Georges Sand)
monde images
Penser que le monde naît sur la surface des écrans; et y retourne. (Voves, sortie de commune)
parallélépipèdes
Souri aux formes identiques : logements parallélépipèdes comme le bureau temporaire ou les toilettes de chantier; m’être demandé « Ça dit quoi de la durée estimée des constructions ? »; et « Quelle plus-value la plus haute des chênes ou du nom d’un écrivain ? »; avoir répété en boucle derrière le volant «J’habite au […]
visages
Pas grand monde dans ces rues de lotissement; les rares présents se cachent en m’apercevant; un jeu de cache cache; s’ils savaient comme tous leurs visages sont flous à la fin du jour. (Montbazon, rue Honoré de Balzac)
façades
Longer lent les façades ; penser « géométries identiques » ; repérer ces détails qui disent qu’ici chez soi ; se demander si c’est pareil pour les vies derrière les murs. (Fleury-les-Aubrais, rue Honoré de Balzac)
Balzac ou Maupassant ?
Parcourir les lotissements comme le sommaire d’un manuel scolaire; se demander combien ils sont dans le coin à les avoir lus; imaginer les titres en fer forgé sur les façades. (Châlette-sur-Loing, angle rues Balzac et Maupassant)