Se dire que les mots sont mauvais fard. (Orléans, 1 Rue Raymond Vanier)
Étiquette : habiter
modeste
Se dire qu’un jour tu trouverais un lieu à ta mesure. (Grossouvre, 10 Rue Principale)
chaise
Penser «Jamais tu n’aurais la force de t’asseoir sur cette chaise.»; songer comment l’espace est aussi miroir du vide. (Châteaudun, Avenue du Colonel Parsons)
maison fantôme
Imaginer marcher chaque nuit en rêve dans l’autre moitié de la maison; et revenir au réel à la sonnerie des cloches. (Semblançay, rue Louis Jérôme Gohier)
dernier
Penser «Tu ne peux pas imaginer tes fenêtres closes du même fer.»; se dire «Pas que le bric-à-brac qui t’empêche de quitter.»; mais avoir où aller; recommencer ailleurs. (Voves, rue de Corbie)
vitrine #2
Se dire «C’est comment une journée derrière un écran kraft ?»; et ««On s’expose à quoi à vivre derrière une vitrine ?»»; se demander si c’est même possible de l’oublier la vitrine; imaginer un théâtre d’ombres à la nuit. (Pithiviers, rue du Capitaine Giry et Faubourg de Paris)
jardin
Photographier des jardins quand toi tu roules toute la journée ; pensé « Ça retient la terre » ; mais scotché derrière un volant et ces images jusqu’à s’y perdre? (Fondettes, rue Honoré de Balzac)
façades
Longer lent les façades ; penser « géométries identiques » ; repérer ces détails qui disent qu’ici chez soi ; se demander si c’est pareil pour les vies derrière les murs. (Fleury-les-Aubrais, rue Honoré de Balzac)
résidence
D’abord vouloir éviter le demi tour ; puis découvrir l’envers ; remonte l’expression « assigné à résidence » ; se demander comment on fait quand à côté les appartements vides ; quand en bas les portes murées ; comment on vit dans un monde qui se défait ; et ce que ça change quelques ronds […]