Je comprends mieux ce qu’il voulait dire le gars que j’ai remplacé : «Il y aura jamais assez de graffeurs pour cacher la misère du monde.» (Bourges, 8 Rue Barbès)
Étiquette : graffiti
projet
Se dire qu’il reste les mots du commerce pour encore croire à l’avenir. (Saran, 612 Route Nationale 20)
lire #2
Se demander «Qui pour prendre le temps de lire les murs ?» (Saint-Jean-de-Braye, 18 Rue de la Planche de Pierre)
écriture
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «C’est à croire qu’une écriture inconnue remonte des entrailles de la terre.». (Tangentielle, Saran)
fade
Non que ce monde-là ait perdu sa saveur; juste un abandon progressif jusqu’à disparition. (Saran, 982-984 Rue de Montaran)
vitraux
Les vitraux désormais étaient au long des routes. (Saran, Tangentielle)
sur la route
Le gars que tu avais remplacé t’avait parlé d’un roman qui s’écrivait au long d’une route : tu finirais bien par tomber dessus. (N154, Fresnay-L’Evesque)
révélation
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : on a tous un endroit qui nous attend pour la révélation. (Blois, 13 rue Porte Chartraine)
icône
Penser «Les icônes veillent inutiles sous les ponts». (Saran, zone commerciale RN 20)