Ne jamais dormir dans une ville surplombée par ses morts. (Descartes, 2 avenue du Président Kennedy)
Étiquette : fantastique
maison fantôme
Imaginer marcher chaque nuit en rêve dans l’autre moitié de la maison; et revenir au réel à la sonnerie des cloches. (Semblançay, rue Louis Jérôme Gohier)
bizarre
Se dire «Et si c’était l’autre langue qui aidait à pousser la porte ?»; elle qui permettait de porter traces sur son corps; se demander «Ça donnerait quoi Tatouage bizarre sur la vitrine ?»; et ce que le singulier implique de silhouettes qui s’animent et quittent votre peau; pénètrent le corps et l’esprit. (Neuillé-Pont-Pierre, […]
cour d’école
Le temps de tourner l’angle de la rue avait suffi : la cour de nouveau vide et silencieuse; alors évoquer ce qui reste des visages de ton enfance; penser à ces sites où les photos de classe; te dire «L’enfance est fantôme.». (Happonvilliers, angle rues des Grandes Cours et de l’École)
fenêtre
Avoir l’impression d’un filet qu’on traîne derrière soi ; comprendre qu’on emporte sur son passage tellement plus qu’on ne voit ; avoir au moins appris ça : les fantômes ne s’effraient pas de ces appareils sans regard. (Courtenay, Place de la Mairie)
lampadaire
Penser «C’était donc vrai qu’un jour le monde se déferait sous la chaleur.»; admettre enfin ne rien savoir de la matière. (Toury, rue du Onze Novembre)
signe
Compris pourquoi ce trouble tout à l’heure; une autre fille en noir deux ans auparavant; celui que j’ai remplacé m’avait prévenu : ne jamais se prendre la tête avec ce genre de hasard; il m’avait dit «T’as pas fini sinon». (Blois, rue Honoré de Balzac)
lampadaires
Avoir pris l’habitude de répondre à leur salut par un appel de phares; penser «on sait si peu de la vie des objets». (Artenay, près de l’autoroute A10)