Se dire que les mots sont mauvais fard. (Orléans, 1 Rue Raymond Vanier)
Catégorie : Loiret
sente
Le gars que j’ai remplacé rêvait de répertorier ces sentiers improvisés : «Elles sont pas si nombreuses les traces de l’homme dans la ville.». (Orléans, Avenue des Droits de l’Homme)
renaissance
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : « Les touristes ils finiront par en avoir marre des châteaux ; c’est direct dans le passé qu’ils voudront basculer.». (Fleury-les-Aubrais, Rue Pierre Semard)
projet
Se dire qu’il reste les mots du commerce pour encore croire à l’avenir. (Saran, 612 Route Nationale 20)
vertical
Penser «Si longtemps qu’étranger à ce monde vertical.». (Fleury-les-Aubrais, 17 Rue du 11 Octobre)
lire #2
Se demander «Qui pour prendre le temps de lire les murs ?» (Saint-Jean-de-Braye, 18 Rue de la Planche de Pierre)
enfer
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «Il faut arrêter de croire que les rues sont nommées au hasard.» (Chanteau, 2 Rue de l’Enfer)
à louer
Se dire que la ville pour certains n’est que transactions. (Saint-Jean-de-Braye Rue René Cassin)
révélation #2
Le gars que j’ai remplacé m’avait parlé de ces collègues qui craquaient : «Comme si à force de kilomètres ils finissaient par comprendre à quoi s’est réduit le monde.». (Saint-Jean-de-Braye, parking de supermarché)
maisons nues
Se dire «Pelouse et clôture masquent vide et dénuement.». (Chanteau, lieu non nommé)