Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «C’est de repasser qui compte : pas d’autre moyen pour connaître le tempo d’une ville.» (Bourges, 1 Place des poulies, de septembre 2008 à septembre 2017)
Catégorie : le gars que j’ai remplacé
renaissance
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : « Les touristes ils finiront par en avoir marre des châteaux ; c’est direct dans le passé qu’ils voudront basculer.». (Fleury-les-Aubrais, Rue Pierre Semard)
effacement
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «Surtout ne jamais aller à une de ces adresses fantômes.» ( Chartres, 21 Rue Chauveau Lagarde)
enfer
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «Il faut arrêter de croire que les rues sont nommées au hasard.» (Chanteau, 2 Rue de l’Enfer)
révélation #2
Le gars que j’ai remplacé m’avait parlé de ces collègues qui craquaient : «Comme si à force de kilomètres ils finissaient par comprendre à quoi s’est réduit le monde.». (Saint-Jean-de-Braye, parking de supermarché)
jusqu’où
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «Des fois tu roules juste pour savoir jusqu’où tu peux aller.». (Saint-Jean-de-Braye, lieu non nommé, près de la tangentielle)
écriture
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «C’est à croire qu’une écriture inconnue remonte des entrailles de la terre.». (Tangentielle, Saran)
abstraction
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «Les machines sur le toit multiplient tellement les angles de vue qu’elles découvrent ce que toi ou moi on ne saurait jamais voir.»; il avait ajouté : «On a du mal à imaginer ces zones où le monde bascule dans l’abstraction des lignes et des couleurs; et pourtant […]
façade
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «C’est pas ce qui manque les façades au visage triste.»; j’avais souri sans comprendre. (33 Rue Chauveau Lagarde, Chartres)
coffret
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «Tout a d’abord été écrit.» (Chartres, 8 Avenue Jehan de Beauce)