Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «C’est le temps que les murs de la ville te donnent à lire.». (Vierzon, 22 rue Paul Lafargue)
Catégorie : le gars que j’ai remplacé
apprendre
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «Ce boulot t’apprend à n’être sûr de rien.». (Vierzon, 1 Impasse Casimir Leconte)
manuscrit
Le gars que j’ai remplacé m’avait parlé de tous ces mecs qu’on croise leur livre sous le bras : «Souvent près des pièces d’eau ou sur les ponts.». (Vierzon, Promenade Victor Schoelcher)
signes
Le gars que j’ai remplacé m’avait dit que c’était aussi ça ce boulot : débusquer les signes du passé. (Vierzon, 62 Rue Porte aux Bœufs)
portes
Le gars que j’ai remplacé m’en avait parlé du langage des portes. (Vierzon, Rue des Changes)
série
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «Tu comprendras que c’est aussi à travers le temps que tu te déplaces.» (Azay-sur-Indre, pont de la D10)
fabricant
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «C’est un peu de toi qu’ils arrachent à chaque fois.» (Châteauroux, 18 Rue Diderot)
récits
Le gars que j’ai remplacé m’avait prévenu : «Souvent t’as l’impression que les objets auraient des vies à te raconter.». (Montrésor, 3 Rue Abel Marinier)
sente
Le gars que j’ai remplacé rêvait de répertorier ces sentiers improvisés : «Elles sont pas si nombreuses les traces de l’homme dans la ville.». (Orléans, Avenue des Droits de l’Homme)
misère du monde
Je comprends mieux ce qu’il voulait dire le gars que j’ai remplacé : «Il y aura jamais assez de graffeurs pour cacher la misère du monde.» (Bourges, 8 Rue Barbès)