Se dire «Ne connaître de Proust qu’une façade en chantier…». (Illiers-Combray, 3 Rue du Docteur Proust)
Catégorie : Eure-et-Loir
passé
Se demander «Tous ces signes : laissés pour quels fantômes ?»; trouble à l’idée qu’il suffirait de déplacer les voitures. (Brou, 79 rue de Châteaudun)
apocalypse
Penser au monde juste après sa fin : rien que des objets inutiles sous la menace du ciel. (Saint-Éman, chemin de ferme)
office
Penser «Sur les murs nos strates de langue.». (Brou, 553 Place de l’Hôtel de Ville)
disponible
Chaque jour croiser des panneaux comme celui-là; chaque fois comme une attirance : d’un lieu où devenir disponible dont on aurait besoin. (Châteaudun, 13 Avenue du Colonel Parsons)
ailleurs #2
Parce que trop remâcher l’ici rêver d’ailleurs. (Châteaudun, Place du 18 Octobre)
chaise
Penser «Jamais tu n’aurais la force de t’asseoir sur cette chaise.»; songer comment l’espace est aussi miroir du vide. (Châteaudun, Avenue du Colonel Parsons)
spontané
Se dire qu’il existe des formes de beauté non préméditées; deviner dans sa brisure l’alignement passé. (Voves, en bordure de la D17)
de mèche
Se demander ce qui est le pire : du jeu de mots ou des représentations; puis c’est le chiasme qui s’impose; l’espérer involontaire. (Brou, 18 rue de la République)
plan #3
Réaliser que la ville en sa structure s’écrivait désormais en lettres minuscules; que seul lisible l’espace où consommer; c’est en aveugle qu’il faudrait te conduire. (Châteaudun, avenue du Général de Gaulle)